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jeudi 17 septembre 2015

ÉCLAIRAGE automobile

ÉCLAIRAGE automobile    




Deux systèmes sont actuellement disponibles sur les véhicules de la gamme :
- un éclairage halogène classique, associé à un réglage manuel des projecteurs,
- un éclairage muni de lampes à décharge, associé à une correction dynamique.


Les commandes
L’utilisateur actionne le système
d’éclairage par la commande sous
volant gauche. Cette commande pilote
les feux de position, feux de croisement,
feux de route et les feux de brouillard.
Comme pour l’essuyage, la commande
est directe ou passe par l’intermédiaire
d’un boîtier électronique.




Les différents types d’éclairage






L’éclairage halogène

La lampe halogène dispose d’un filament incandescent (1),
à l’intérieur d’une ampoule (2) remplie de gaz halogène (3).
Le culot (4) permet son alimentation électrique. Sa tension
de fonctionnement est de 12 volts.






La stratégie feux de route
Il existe deux types d’optiques :
- Simple optique (exemple : RENAULT Twingo) : la prestation feux de croisement/
feux de route est obtenue grâce à une seule lampe à double filaments. En feux de
route, les feux de croisement s’éteignent.
- Double optique (exemple : RENAULT Modus) : le véhicule est équipé de lampes
à un seul filament pour la prestation feux de croisement. Une seconde lampe
présente dans chaque optique s’allume lors du passage en feux de route. Les
lampes de feux de croisement restent allumées afin d’épauler les lampes de feux
de route.

L’éclairage xénon (lampes à décharge)

Comparé à un projecteur de même taille utilisant une lampe halogène de 60 watts, le
système de lampe à décharge crée un flux lumineux deux fois plus important.


Il permet une meilleure répartition lumineuse en particulier sur les bas-côtés, sensible
sur route sinueuse ou dans des situations de conduite difficile.
La couleur du flux créée par la lampe est proche de celle de la lumière du jour et donne
aux objets éclairés leur couleur naturelle (lumière bleutée).
La consommation d’énergie de cette lampe est moins élevée avec le système de
lampe à décharge qui se stabilise à moins de 40 watts après quelques secondes de
fonctionnement (lampe halogène : 60 watts).
Le projecteur utilisant une lampe à décharge se caractérise par :
- l’utilisation d’une nouvelle technologie de lampe,
- l’utilisation de haute tension,
- l’obligation réglementaire d’avoir une correction en site automatique,
- l’obligation réglementaire d’avoir des lave-projecteurs.


1 Lampe feu de position
2 Lampe feu de route
3 Ballast
4 Connecteur et lampe à décharge
5 Moteur de correction










La lampe et son connecteur
La source lumineuse est une lampe à
décharge (ou lampe au xénon).
Contrairement aux lampes halogènes,
elle ne contient pas de filament mais
crée la lumière à partir de deux
électrodes (1) dans une ampoule de
quartz (2) contenant :
- du xénon à pression élevée,
- des halogénures (particules de
métal).


Il existe plusieurs types de lampe.



Le ballast
Exemple de ballast : RENAULT Mégane II

Le module électronique (ou ballast), intégré
dans le projecteur, génère :
- une tension de 20 000 volts à l’allumage
(quelques millisecondes),
- puis une tension pulsée modulée de
85 volts en état stabilisé de fonctionnement.







La correction en site
 
La correction en site des lampes halogène
L’utilisateur a la possibilité d’abaisser son faisceau lumineux en fonction de la charge
de son véhicule. Il dispose pour cela d’une commande située en planche de bord. Le
réglage est réalisé par un moteur électrique intégré à chaque bloc optique.
La tension variable portée par la ligne de commande permet à l’étage électronique
intégré au moteur de correction de piloter ce dernier.

La correction en site des lampes xénon

Un système de réglage automatique des projecteurs permet de garantir une hauteur
constante du faisceau lumineux, pour éviter tout risque d’éblouissement des autres
usagers.
Le faisceau lumineux est corrigé en fonction de :
- la charge du véhicule,
- les accélérations,
- les freinages,
- la vitesse du véhicule.
Le système de correction est composé de :
- 1 moteur de correction agissant sur chaque projecteur,
- 2 capteurs pour mesurer l’assiette véhicule,
- 1 calculateur.

Le calculateur de correction reçoit les informations de hauteur avant et arrière. Il
calcule alors l’assiette du véhicule et pilote les moteurs de correction en conséquence.

Il existe deux types de moteurs de correction :
- Moteur pas à pas sans électronique de commande (4 fils de commande).
- Moteur intégrant une électronique de commande (1 fil de commande).
Cas particulier
Certains véhicules (exemple RENAULT Mégane II) possèdent deux calculateurs de
correction, ils sont intégrés à chaque ballast.
Ils reçoivent les informations des capteurs avant et arrière par l’intermédiaire d’une
seule liaison filaire. Ceci implique donc un codage spécifique de l’information.





Le potentiel de 12 volts du signal est fourni par les calculateurs ballast.


Les capteurs peuvent se remplacer indépendamment. Un shunt placé dans le câblage
du véhicule permet aux calculateurs de différencier un capteur avant d’un capteur
arrière.

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